Un réseau d’observations pour l’arc méditerranéen

Un réseau d’observations pour l’arc méditerranéen
Ces derniers peuvent, dans une approche trop rapide, nuire à l'intérêt que lui portent par ailleurs les agriculteurs, pour ses qualités reconnues d'excellente tête de rotation. Heureusement, il est rare de retrouver tous ces risques dans une seule et même région et de manière uniforme. De plus, depuis plusieurs années, les instituts techniques et l’Inra travaillent à la mise au point de modèles prédictifs aidant les agriculteurs dans la prise de décision. « Ces modèles permettent de raisonner les risques sur les périodes de sensibilité de la culture et conduisant à une véritable protection raisonnée » rappelle Didier Cholet, ingénieur Cetiom pour le Sud-Est. Mais tous les modèles du monde ne peuvent être construits qu’à partir d’observation de terrain. D’où l’importance du maillage du réseau d’une part, pour participer à l’élaboration du modèle, d’autre part, pour interagir avec ce dernier quand celui-ci fonctionne en routine.

Justifier toujours plus


Evaluer l'importance des bioagresseu(© Terre-net Média)
« Dans tous les cas, il est nécessaire d'évaluer l'importance des bioagresseurs localement présents en liaison avec les phases de sensibilité correspondantes des cultures. » Il se trouve en outre que les avertissements agricoles disparaissent à la fin de l’année 2008. « Aujourd’hui, les acteurs changent alors que l’on nous demande de justifier toujours plus nos interventions », poursuit Didier Cholet.

« Avec le soutien des trois régions Languedoc-Roussillon, Paca et Rhône-Alpes, nous avons en 2004 lancé l’action Colza sud dans cette logique d'appui. L’objectif était de transmettre des informations technico-économiques focalisées sur le bassin en vue de réduire les incertitudes des agriculteurs, ce qui a permis depuis 4 ans le développement des surfaces régionales » reprend l’expert.

Pour mémoire, entre 2004 et 2008, les surfaces régionales sont passées en Languedoc-Roussillon de 1.850 à 7.000 ha, en région Paca de 1.500 à 4.900 ha et en Rhône-Alpes de 13.400 à 21.000 ha.

À l’image de Vigicultures

« L’action 'Colza Sud' s’achève et nous souhaitons poursuivre l’accompagnement pour sécuriser les acquis de ces dernières années. Les conseils diffusés par le Cetiom, notamment au travers des oléomails, s'appuient sur de telles observations terrain, dont une partie est plus particulièrement formalisée sous la forme d’un réseau de parcelles suivies en collaboration avec quelques partenaires de terrain. » Pour faciliter cet accompagnement, le Cetiom est en mesure de proposer un "kit" pour les observateurs facilitant le suivi des parcelles : protocole, modes d'emploi, fiches terrain pour le recueil des infos, avec un Extranet de saisie/restitution pour un partage des observations en temps réel, bâti dans le cadre d’une concertation inter-instituts sur cette problématique, à l’image du portail Vigicultures, décliné régionalement et dans lequel on retrouve le pendant proposé par Arvalis pour le blé. Concrètement, ce réseau pourrait être construit autour du modèle développé dans la Drôme : le Cetiom serait en charge de la fourniture du protocole, de l’appui et de l’analyse de risque ; les chambres d’agriculture seraient en charge de la gestion et de l’animation du réseau, des observations et des préconisations.

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