Près de 120.000 tonnes de victuailles ont transité par le Min en décembre, en hausse de 7,5% en glissement annuel. Le marché, dont l'entrée est payante, a comptabilisé une hausse de 9,1% des acheteurs de province et de 9,8% des étrangers, preuve, selon la Semmaris, du "fort développement de Rungis sur les professionnels implantés hors d'Ile-de-France".
Pour expliquer cette hausse, Philippe Stisi, porte parole de la Semmaris, avance deux explications : d'une part Noël est tombé en milieu de semaine, ce qui a permis aux clients de Rungis de venir plusieurs fois plutôt que de regrouper leurs approvisionnements sur une seule visite. D'autre part, les grossistes ont remarqué que les commerçants et restaurateurs venaient "plus pour fouiner, chercher des opportunités" dans un marché où les prix ne sont pas fixés.
« Fort développement de Rungis sur les professionnels implantés hors d'Ile-de-France »
Parmi les produits de la mer, le saumon a été le plus vendu avec 3.925 tonnes sur les 6.500 tonnes de produits de la mer et d'eau douce commercialisées. Plus de 70 tonnes de homards ont été vendues en décembre 2008. En revanche, la Semmaris note un "tassement pour les ventes d'huîtres et de crevettes".
Pour la volaille, les réveillons ont été très classiques avec "des chapons, qui a eux seuls ont représenté plus de 50% des ventes. Les autres volailles chaponnées (poulardes, mini chapons, pintades) représentent 20% des ventes, la dinde 20% et l'oie 10%". La Semmaris souligne également que la mode du foie gras cru déveiné ou éveiné s'est accentuée. Il représente désormais près de 30% des ventes. Enfin les sapins. Le nordmann, dont les épines tiennent plus longtemps, a toujours la cote avec plus de 370.000 sapins vendus en décembre 2008 contre 39.000 épicéas.
