![]() L'arrivée de pucerons c'est pour quand? (© Terre-net Média) |
Une gestion d'abord régionale
La région deviendrait ainsi le centre du nouveau dispositif d’épidémio-surveillance. Ce dernier serait animé par un comité régional, pris en charge par le président de chaque chambre d’agriculture. La coordination des observateurs devrait d’autre part s’intégrer dans un protocole défini. Le comité régional choisirait un animateur par filière et par secteur afin d’analyser les risques liés aux bioagresseurs. « Cet animateur ne sera pas un vendeur de produits phytosanitaires » précise Marie-Christiane Casala, chef du bureau Biovigilance, méthodes de lutte et expérimentation à la Direction générale de l’alimentation (Dgal) au ministère de l’Agriculture. Les données receuillies aboutiront ainsi à la synthèse d'un Bulletin de santé du végétal par région et par filière.
Base de données nationale :
Les données seront stockées dans un système d’information public. La saisie devrait pouvoir s’opérer directement dans une base nationale par les organismes régionaux. Ces derniers devraient pouvoir également récupérer des données fournies par d’autres. L’objectif est bien de créer un système public de protection des végétaux possédant un niveau régional et un niveau national plus synthétique grâce à l’utilisation de filtres. |
Une coordination nationale
Au niveau national, la Dgal (Direction générale de l’alimentation) devrait mettre en place un comité national d’orientation biologique et un groupement d’intérêt scientifique. Dans un souci de coordination, le comité national d’orientation biologique de la surveillance du territoire s’occupera de valider les schémas régionaux transmis par les Draf. « Ces schémas devraient être opérationnels pour la campagne en cours normalement (courant 2009) » explique Marie-Christiane Casala. Ils traduiront l’organisation de la surveillance du végétal au niveau de chaque région. Concrètement il s'agit plus d'une généralisation que d'une réelle réforme
Le bulletin de santé du végétal doit ainsi être une synthèse des différentes données récoltées au niveau régional. « Chacun devra apporter sa pierre à l’édifice » déclare Marie-Christiane Casala. Ces informations devraient également être exploitables au niveau national. Dans cette optique, une base de données nationale devrait être créée (voir encadré: Une base de données nationale, une bonne idée, mais compliquée) .
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