![]() Michel Fosseprez, président et Patrice Gollier, directeur général (© Terre-net Média) |
L’acquisition en 2007 et le rapprochement des activités d’Evialis spécialisé dans la nutrition et la santé animales et le renchérissement considérable des prix des céréales, des oléo-protéagineux et des engrais ont conduit à une hausse de 45% du chiffre d’affaires d’In Vivo sur 2007/2008 (exercice clos le 30 juin dernier).
Le groupe, qui a multiplié par 4 ses effectifs à travers le Monde (6.457 contre 1.766), a réalisé un chiffre d’affaires en hausse de 45%, pour partie liée à l’entrée d’Evialis (+25%)
Les 5,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires réalisés sont à comparer aux 3,6 milliards de l’exercice précédent.
Exercice 2008/2009Les dirigeants d’In Vivo s’attendent pour 2008/209 à une baisse du chiffre d’affaires en raison du fort recul des prix des matières premières. L’instabilité des marchés pousse le groupe à s’organiser pour limiter les risques de position et de changes. Les stratégies de vente intègrent aussi la baisse du prix du fret qui modifie fondamentalement la géographie des échanges commerciaux. Toutefois les aléas conjoncturels ne remettent pas en cause les efforts budgétaires consacrés à recherche pour rendre entre autres les activités économiquement durables. |
Les quatre métiers d’Invo ont connu chacun une forte croissance de leurs activités :
- Le stockage et le marché de grains : 2,215 milliards d’euros (+ 19,5%). Une performance qui ne se reproduira pas cette année en raison de la chute des cours et des prix des matières premières.
- Les semences et agrofourniture végétale : 1,49 milliards d’euros (+ 27,4%)
- Nutrition et santé animale : 1,21 milliards d’euros (+37,8%)
- Distribution et services : 421 millions d’euros (+ 9,5%)
Le résultat net du groupe de 34,5 millions d’euros est neuf fois supérieur à celui de l’exercice de 2006/2007. Et In Vivo a vu ses capitaux propres augmenter de 30 millions d’euros au cours du dernier exercice pour atteindre 346,9 millions d’euros.
Dans ces conditions, on ne sera pas surpris de constater que la capacité d’autofinancement fut au premier juillet dernier de 92,5 millions d’euros contre 19,1 millions au 30 juin 2007.
Par ailleurs, les coopératives ont bénéficié de ristournes en forte hausse.