![]() Près de 50 millions de m3 de bois pourraient être tombés lors de la tempête du 24 janvier. (© Terre-net Média) |
La première demande de l'interprofession est la création d'un Fonds spécial d'indemnisation et de restauration (Fisr) permettant d'indemniser les propriétaires du préjudice subi et de subventionner le nettoyage et le reboisement des parcelles sinistrées, a précisé Yves Lesgourgues, directeur du Centre régional de la propriété forestière d'Aquitaine (CRPF).
500 millions d'euros réclamés
Ce fonds, «avec un montant de départ de 500 millions d'euros », permettrait d'indemniser, sur une base forfaitaire, les sylviculteurs en fonction de l'âge et de l'importance des dégâts constatés, a-t-il ajouté. «Les agriculteurs ont les fonds de calamité, toutes les autres professions ont des systèmes d'assurance, la seule exception c'est la sylviculture », a rappelé pour sa part Jean-Louis Martres, président du syndicat des sylviculteurs du Sud-Ouest (Ssso). Le «plan d'urgence» des professionnels du pin maritime propose aussi le développement d'un «stockage à grande échelle» permettant de stocker le bois pendant plusieurs années.