![]() Baisse de la demande mondiale compensée par une offre plus faible (© Terre-net Média) |
Ce repli se traduirait par des volumes de grains exportés par les grands pays producteurs en net repli. Moins 20 millions de tonnes. Il est vrai que la demande en céréales s’est aussi déplacé vers le blé produit en abondance et vers d’autres produits de substitution.
L’Argentine exporterait essentiellement son maïs chez ses voisins. L’Ukraine, l’Union européenne et le Brésil convoitent dans le bassin méditerranéen les parts de marché perdues par l’Argentine.
Les replis concomitants de la consommation et de la production de maïs conduisent l’Udsa à ne pas modifier ses prévisions de stocks pour la fin de la campagne. Ils s’établiraient autour de 136 millions de tonnes, soit l’équivalent d’un peu moins de deux mois de la consommation mondiale. D'où des prix qui restent faibles.
Et le blé
Les derniers chiffres communiqués par l’Usda montrent que le maïs supporterait seul les contrecoups de la conjoncture. Les récentes prévisions sur la consommation mondiale de blé pour février restent quasiment identiques à celles de janvier, en hausse sur un an de 40 millions de tonnes. Ce qui se traduira par des stocks mondiaux en fin de campagne estimés à 150 millions de tonnes, soit 34 millions de plus qu’en 2008. La production mondiale pour 2008/2009 est supérieure de 72 millions de tonnes à l'année passée. Les exportations porteraient d’ici là sur 10 millions de tonnes supplémentaires environ.