 Plante complémentaire au maïs dans les situations de faibles réserves hydriques (© Terre-net Média) |
Une expérience conduite auprès de 32 producteurs a montré que la rentabilité de la culture a certes diminué en 2008 en raison de la hausse des charges et du retournement des marchés de céréales. Mais « la plante a toujours été complémentaire au maïs dans les situations de faibles réserves hydriques et/ou gestion de délicate d’irrigation, ainsi que dans les zones touchées par la Chrysomèle », ont expliqué les experts de Pro-sorgho le 12 février dernier lors de la présentation de leur étude.
« En sec, les marges brutes du sorgho et du tournesol évoluent dans les mêmes sens. Le sorgho reste ainsi toujours compétitif face au tournesol avec des marges brutes souvent supérieures à celles du tournesol.»
Assolement 2009Selon Arvalis, les conditions sont réunies pour envisager une hausse des surfaces cette année. Seuls 38 mille hectares avaient été plantés en 2008 contre 51 mille hectares un an auparavant. Les difficultés de semis des céréales d’hiver dans le sud de la France et la rentabilité de la culture même cette période de prix agricoles faibles et de coûts d’intrants élevés, rendent la culture de cette plante attractive. « L’arrivée de nouvelles solutions de désherbage devrait permettre de mieux résoudre ce point clé », ajoutent les experts d’Arvalis. Elles rendent la réussite de cette culture plus aisée, |
