 Le porte-parole Régis Hochart. (© Terre-net Média) |
Le syndicat de Bagnolet invite le ministre à tenir ses promesses de soutenir l'élevage, les régions de montagne, l’agriculture biologique et la production de protéines.
« Michel Barnier paraissait, fin novembre, déterminé à rendre "légitime" la distribution française des aides de la Politique agricole commune. Il semble bien indécis à l'approche des décisions ! »
« Ne renouvelons pas ces erreurs; la décision sera politique mais elle doit s'appuyer sur des considérations techniques et économiques. »
Les responsable de la CP rappellent que « si ces décisions en faveur d’une plus juste répartition des subventions ne sont pas prises, nous continuerons d’avoir des soutiens qui vont aux régions les plus productives, aux productions qui génèrent les meilleurs revenus et parfois même aux systèmes de production qui portent atteinte au milieu naturel ».
Poids économique souvent indûment acquis
Le syndicat de Bagnolet craint que le ministre cède aux pressions du syndicat majoritaire. «Les céréaliers de la Fnsea, forts de leur poids économique - souvent indûment acquis par des soutiens et des cotisations discutables- sont intervenus pour taper du poing sur la table; le syndicat dit majoritaire n'a plus de majorité. »
« La réorientation des aides ne peut avoir comme objectif d’apaiser les tensions entre les responsables nationaux de la Fnsea, ni de satisfaire des intérêts particuliers.»
« Monsieur le ministre, au gouvernement, au chef de l’Etat, nous disons : "Messieurs, décidez d’un intérêt collectif, ignorez le clientélisme ! Tranchez pour l’intérêt du plus grand nombre, pour les petits et moyens paysans".»
