![]() Ces résultats sont-ils comparables ? La question n’en est certainement pas là. Il est cependant essentiel de rappeler qu’à l’heure de la mondialisation, les marchés français et européens sont influencés par les agricultures pratiquées dans le monde. (© Terre-net Média) |
En effet, bien plus qu’une utopie d’occidentaux embourgeoisés, les analyses parvenues des 114 projets suivis, dont 24 en Afrique, traduisent « une augmentation plus que significative des rendements. Ces derniers ont été jusqu’à doubler dans les endroits où les fermes intensives ont été converties en fermes biologiques, ou du moins pratiquant une agriculture plus durable. Cette augmentation à même atteint 128% en Afrique de l’Est », selon le rapport.
L'agriculture biologique a un rôle à jouer dans la lutte contre la pauvreté
Les autres bénéfices de cette conversion se comptent également en augmentation de la période de croissance, diminution des risques de dessèchement et une progression des réserves en eau disponibles. Tout cela a pour effet de diminuer les quantités d’intrants nécessaires parce que les agriculteurs peuvent utiliser moins d’engrais, de produits phytosanitaires et de carburants.
La recherche pense ainsi, selon le rapport, que, « loin d’être la solution pour nourrir les plus pauvres, l’agriculture biologique a un réel rôle à tenir pour le maintien de la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté dans les communautés les plus défavorisées. »
« Sans surprise, ce type d’agriculture devrait également participer à la protection de l’environnement. En effet, les fermes biologiques sont généralement, en plus d’être moins gourmandes en carbone, capables de significativement mieux le stocker dans les sols », explique le rapport.
Qu'en est-il en France, que devons nous faire ?Voir à ce sujet : Michel Griffon du Cirad opte pour une agriculture écologiquement intensive assise sur une politique d’accompagnement appropriée, en cliquant ICI |