![]() Michel Barnier, le ministre de l'Agriculture, et Luc Guyau, président des Chambres d'agriculture. (© Terre-net Média) |
Selon Luc Guyau, président des Chambres d’agriculture, «cette nouvelle Pac constitue une étape essentielle pour préparer l'agriculture aux défis alimentaires et territoriaux de demain ... l'enjeu pour demain, et, notamment pour 2013, c'est de refonder le pacte entre tous les agriculteurs, les consommateurs et les citoyens».
Grande satisfaction de Jean-Michel Lemétayer (Fnsea) après avoir pris connaissance lundi après-midi des orientations du bilan de santé.
A peine sorti du Cso, il a déclaré que « les mesures vont dans le bon sens et qu’elles répondent à nos attentes (élevage ovin, lait de montagne, mise en place d’un dispositif de prévention des risques climatiques et sanitaires). Nous sommes engagés dans un processus qui nous permet de nous dégager progressivement des références historiques et de préparer l’après 2013. Ceci dit, personne n’est capable de dire ce que seront les marchés l’an prochain. Aussi je demande une close de rendez-vous en 2010 pour dresser un bilan de santé national. Si les prix des céréales sont de 150 €, les céréaliers compenseront par la vente de leurs produits les aides perdues? S’ils demeurent autour de 120 €, nous aurons alors un véritable problème de revenu auquel il nous faudra faire face. »
Selon la Coordination rurale, « les mesures annoncées complexes, dont l’impact est difficile à évaluer, montrent qu’il n’y a plus de vision précise d’une politique organisatrice et régulatrice des productions et des marchés agricoles. Les prélèvements sur les grandes cultures ne vont faire qu’aggraver les difficultés que connaissent aujourd’hui les céréaliers ».
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Pour découvrir le témoignage de la Confédération paysanne cliquer ici Quid des 575 millions d’euros non distribués ?
Pour connaître la réaction du Modef « Des mesures dans le bon sens qui ne résolvent pas les problèmes de fonds »
Orama, qui regroupe Agpm, Agpb et Fop, déplore en parlant du rééquilibrage des aides que les choix d’orientation retenus « conduisent à une ponction de 19% sur les soutiens à partir de 2010 en plus de la modulation supplémentaire, il pourrait résulter jusqu’à 50% d’amputation du revenu des exploitants concernés. Ce serait destructeur pour un secteur aussi stratégique et créateur de richesses. En refusant la proposition d’Orama, qui visait à instaurer à la fois de la cohérence économique et une véritable équité dans l’évolution des soutiens, le ministre ne met pas l’agriculture française en situation d’affronter les marchés et de faire face aux enjeux de demain ».
Mardi 24 février, 11 heures, à l'Odyssée du végétal
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