![]() Régis Hochart, porte-parole de la Confédération paysanne. (© Terre-net Média) |
Par ailleurs, le plan proposé ne modifie pas profondément le rééquilibrage des aides. Le prélèvement de 14% sur les cultures végétales maintient la hiérarchie entre les productions. Il y a une volonté politique délibérée de refuser une répartition des aides qui ne soit pas assise sur des références historiques. Dans ces conditions, la Confédération paysanne ne comprend pas pourquoi Orama se plaint des choix ministériels. La syndicat de Bagnolet avait proposé pour sa part une régionalisation des Dpu.
L'agriculture bio doit être plus soutenue
Quoiqu’il en soit, la Confédération paysanne prend acte des 575 millions d’euros et souhaite que ces crédits soient alloués aux céréaliers en zones intermédiaires, et surtout aux petites et moyennes structures grâce à une aide majorée pour les 50 premiers hectares. Le syndicat souhaite par ailleurs que l’élevage bovin soit réellement bénéficiaire de cette redistribution et que les éleveurs reçoivent une aide supplémentaire.
L’agriculture biologique doit aussi être davantage soutenue ainsi que les producteurs de fruits et de légumes qui ne sont pas contractualisés.
Mais sans une organisation des filières, aucune répartition n’apportera réellement une solution aux problèmes de revenus. Les paysans doivent d’abord vivre de la vente de leurs produits avec des prix rémunérateurs.