 Kverneland essaye d'avoir l'offre la plus complète possible (ici un broyeur). (© DR) |
« C'est la meilleure année jamais réalisée en volume par le groupe », se réjouit Franck Botelli, le directeur financier. Kverneland a en effet enregistré une hausse de 18% de son chiffre d’affaires qui atteint désormais 594 millions d’euros. « Et l’Ebe est passé de 22 à 42 millions, complète-t-il. Ce chiffre reflète la rentabilité opérationnelle donc ça veut dire qu’on a quasiment doublé notre productivité ! L’augmentation des ventes y est, évidemment, pour beaucoup, mais la performance du groupe en général aussi. L’année a également été marquée par la vente de notre usine de Geldrop (Pays-Bas) pour 115 millions d’euros à Kuhn. »
23 % des ventes en France
Pas possible de connaître le nombre de machines vendues, mais on sait que Kverneland réalise 61% de son chiffre d’affaires en Europe de l’Ouest dont 23 % en France. Le reste de son marché se partage principalement entre la Cee et la Cis (17%), les pays nordiques (11 %) et l’Amérique (5 %).
Les machines de travail du sol représentent, quant à elles, 41 % des ventes, les presses 23 %, le matériel de coupe et de fenaison 23 %, et les pulvérisateurs et épandeurs, 10 %.
Le groupe Kverneland espère évidemment continuer sa progression cette année, même si la crise risque de la freiner. Il a notamment déterminé quatre axes de travail : le renforcement des secteurs forts (Europe, Cee et Cis), le renforcement de son réseau de distribution, la continuation de sa politique de « gammes longues », ainsi que l’amélioration de sa productivité.
