 Les gouvernements délaisseraient les objectifs verts pour des préoccupations plus urgentes. (© Terre-net Média) |
La crise économique pèse sur l’industrie du bois. Le secteur du logement s’effondre et le crédit se resserre. Ces facteurs nuisent aux investissements dans l’industrie et à la gestion forestière. Dans son rapport, la Fao (Food and Agriculture Organization) s’inquiète du changement de cap des gouvernements face à la crise, qui délaisseraient les objectifs verts pour des préoccupations plus urgentes.
Les uns progressent, les autres reculent
L’Europe compte un quart des forêts mondiales, et ses ressources forestières devraient continuer à progresser car les politiques se préoccupent de l’environnement et ont mis en place des cadres politiques et institutionnels valides.
En Amérique du Nord l’avenir proche de l’agroforesterie dépend de la rapidité avec laquelle la région vit le ralentissement économique. Dans la zone Amérique du Sud, le défrichage continu ne devrait pas régresser, car les prix élevés de la nourriture et des carburants favoriseront le défrichement continu des forêts au profit des pâturages, des cultures, et des biocarburants.
En Afrique, la disparition des forêts se poursuit, les prix croissants de la nourriture et de l’énergie devraient en être la cause. Ces conditions et le manque d’eau endiguent fortement les efforts de gestion durable des forêts africaines.
En Asie et dans le Pacifique, habitat de plus de la moitié de la population mondiale, la demande de bois et de produits ligneux devrait continuer à augmenter en corrélation avec la croissance de la population et des revenus.
