![]() Les dévaluations des monnnaies ontr renchéri les importations et le coût du crédit.(© Terre-net Média) |
Dans l'ensemble des pays émergents et en développement, les décisions financières prises par les gouvernements pour restaurer la solvabilité des banques et des finances publiques ont diminué les volumes des crédits disponibles pour permettre aux paysans d’emprunter. Ou tout au moins conduire à fixer des conditions de prêts très strictes (taux élevés, garanties).
Il ne faut pas non plus ignorer les politiques budgétaires restrictives des gouvernements et leurs impacts sur les politiques de recherche ou d’éducation. Les pays de l’Ocde pourraient aussi diminuer leurs aides au développement agricole et les immigrés, faute d’emploi, réduire le montant de leurs transferts d’argent. Ces derniers sont supérieurs aux aides publiques allouées par les Etats des pays de l’Ocde. Enfin, la baisse durable des prix agricoles, après des hausses vertigineuses des intrants qui ont pesé sur les coûts de production minent les revenus des paysans depuis un an.