![]() Les brebis et leur berger montés à Paris en novembre dernier ont été entendus. (© Terre-net Média) |
C’est en fait l’ensemble des systèmes herbagers qui profiteront du rééquilibrage des aides avec des hausses de revenu de 8% pour les éleveurs de bovins viande (+2.000 euros d’aides) et de 23% pour les éleveurs laitiers (+5.700€). A noter cependant les nombreuses disparités interrégionales. La hausse de revenu des éleveurs laitiers sera de 31% en Auvergne contre 15% en Champagne-Ardenne (2). En bovins viande, la progression attendue sera la plus forte en Basse Normandie. Les élevages laitiers les plus intensifs verraient leurs revenus peu progresser vore rester à l'identique.
Les zones intermédiaires, les grandes perdantes du rééquilibrage des aides
Mais surtout, « si les exploitations de grandes cultures des régions spécialisées subissent une perte importante de revenu à partir d’un niveau moyen de revenu sur cinq années supérieur à la moyenne nationale (Champagne-Ardenne, par exemple), leurs consoeurs de régions moins ou pas spécialisées en grandes cultures subissent des pertes tout aussi, voire plus importantes (jusquà 9.700 euros d'aides en mois), en pourcentage d’un revenu de référence nettement plus faible (Poitou-Charentes -20%, Franche Comté, -30% par exemple) (2). Ceci pose la question de la capacité de certaines exploitations de grandes cultures localisées en zones intermédiaires à faire économiquement face à cette baisse rapide et importante du montant des aides directes ».