![]() Les prairies isolées moins touchées .(© Terre-net Média) |
Les fourrages situés en bord de route présentent des teneurs en polluants plus élevées que dans des zones isolées. Les polluants d’origine routière étudiés sont : les Hap (Hydrocarbures aromatiques polycycliques), provenant de la combustion de carburants fossiles, et les Pge (Eléments du groupe des platinoïdes), utilisés comme catalyseurs.
L’étude démontre que l’exposition maximale se fait entre 0 et 150 mètres à partir du bord des routes pour les fourrages. Des taux de 950 ng par g dans l’herbe des zones proches de routes et de 50 ng par g dans des zones isolées ont par exemple été relevés. Ces chiffres montrent l’importance de la prise en compte de ces nouveaux polluants.
Cependant, les impacts de cette pollution sur le lait restent mal connus. Il semblerait que les polluants soient métabolisés par les animaux. Reste à déterminer quels sont les risques induits et les valeurs limites de ces polluants, qui sont normalement présents à l’état de trace dans la nature. Des essais sont en cours en collaboration avec des coopératives afin de mieux cerner l’impact et la dispersion des Hap et Pge.