![]() Le trafic routier en déclin avec la crise. (© Terre-net Média) |
L’excédent des échanges en produits agricoles bruts atteint 240 millions d’euros en février 2009. Il perd 154 millions d’euros en glissement annuel sous l’effet de la baisse des exportations (-18%) plus vive que celle des importations (-9%).
Les exportations de produits agricoles baissent de 240 millions d’euros. Une grand nombre de secteurs sont affectés : céréales, oléoprotéagineux, fruits et bovins. La valeur des exportations baisse de 15% pour le blé tendre, de 17% pour le maïs, et de 19% pour l’orge. Les exportations de graines oléo-protéagineuses baissent de 18 %. Les exportations de graines de colza sont en recul de 14 % et celles de tournesol de 17 %.
Les exportations de pommes fraîches baissent de 30 %. Les ventes de bovins de boucherie sont en baisse de 34 % (- 36 100 têtes) et celles des veaux de 37 % (-12 800 têtes).
Les importations de produits agricoles diminuent de 86 millions d’euros. Notons cependant la hausse des importations d’oléoprotéagineux (+71 %). Ainsi, sont en hausse les achats de graines de colza (respectivement 3880 % en valeur et 4720 % en quantité), principalement à l’Ukraine et à la Roumanie, avec lesquels le solde devient déficitaire, et de fèves de soja (respectivement 101 % en valeur et 176 % en quantité), principalement au Brésil.
Produits agroalimentaires transformés
La baisse de moitié de l’excédent commercial repose sur l’effondrement des ventes de boissons alcoolisées, de produits laitiers et de produits agricoles. Les importations restent plus soutenues.
Avec l’Union européenne, l’excédent atteint 366 millions d’euros, soit 415 millions d’euros de moins qu’en février 2008 à cause du recul des expéditions tant en produits bruts qu’en produits transformés.
Avec les pays tiers l’excédent atteint 47 millions d’euros, soit 40 millions de moins qu’en février 2008. La baisse de 16 % des exportations de produits transformés, en particulier les vins et champagne (- 27 %), les produits laitiers (- 18 %), les produits des céréales (- 33 %) et les viandes (- 24 %), notamment de volailles (- 33 %) et de porc (- 40 %), n’est pas compensée par les ventes qui croissent encore pour le blé tendre (+ 11 %).