![]() En 2008, sur le marché Srw, l'équivalent de 162 fois la récolte a été vendu (© Terre-net Média) |
A l'issue de cette enquête, la conclusion qui en ressort est qu'aucune activité illégale de la part des marchés financiers n'est susceptible de justifier une telle volatilité. La volatilité découle en grande partie de la hausse du prix des matières premières, inhérente à une forte demande mondiale et à la faiblesse du dollar, et non à des activités spéculatives.
Une autre étude a porté sur la corrélation entre marché physique et marché à terme et conclut que rien ne prouve que « le changement des limites de marche quotidienne ait affecté la volatilité des prix ».
FranceAgriMer ne partage pas pleinement les conclusions de cette étude établie essentiellement sur le blé type Srw.
En se référant aux années les plus récentes, cette étude «masque le fait que le contrat blé Srw n'est plus représentatif des volumes traités sur le marché mondial pour ce type de qualité. En effet, ce sont les pays de la mer Noire et l'UE qui sont les leaders mondiaux sur ce marché et de très loin. On assiste clairement à une déconnexion entre le contrat blé Srw et le marché physique, y compris aux Etats-Unis ».
« Désormais les ventes réelles se font systématiquement à des prix inférieurs aux cours du marché à terme alors même que depuis des dizaines d'années la situation était en général exactement inverse. »
« Le contrat Srw est l'un des contrats agricoles les plus spéculatifs. En 2008 sur ce marché on a vendu et acheté l'équivalent de 162 fois la récolte de cette même année… »