 Un bilan déficitaire en 2008/2009 après 2007/2008 excédentaire. (© Terre-net Média) |
L'essentiel de cette baisse trouve son explication dans le recul important de la production indienne qui ne dépasserait pas 19,5Mt en 2008/09, soit une baisse de 10Mt par rapport à 2007/08. Le recul de la production européenne, de 18,1Mt, valeur brut, en 2007/08 à 16,5Mt en 2008/09, contribue également au creusement du déficit 2008/09. Le total des ressources est en recul par rapport à 2007/08 avec 18,5Mt. Il résulte d'une baisse, normale compte tenu de la réduction des quotas et du fait que certains Etats membres ne produisent pas l'intégralité de leur quota, de la production fraîche sous quota à 12,14Mt alors même que la production fraîche totale s'élève à 15,34Mt.
La consommation mondiale atteindra en 2008/09, 165,8Mt contre 159,2Mt en 2007/08.
En ce qui concerne les importations européennes de sucre en l'état, elles sont estimées à 2,95Mt (niveau des contingents préférentiels). Les importations de sucre dans les produits transformés sont maintenues à leur niveau de 2007/08, c'est-à-dire à 0,58Mt.
A l’échelle mondiale, la production des grands pays excédentaires ne permet pas de faire face à ces reculs importants. Au contraire, on constate également un recul de leurs productions, même si celui-ci reste modéré.
Par ailleurs, selon l'Iso, la crise n'aura pas ou peu d'effet sur la croissance de la consommation mondiale qui atteindra, en 2008/09, 165,8Mt, contre 159,2Mt en 2007/08.
Une telle situation aura tout naturellement des répercussions sur le commerce mondial avec une demande en forte hausse, en Inde et en Europe notamment. L'Inde a d'ores et déjà apporté certaines modifications et assoupli le régime fédéral réglementant les importations de sucre à droit 0. Face à ce renforcement de la demande, les disponibilités sont en net recul par rapport à la campagne précédente.
