 Mise au point sur le blé tendre, Jubil a été étendu à d'autres variétés. (© Terre-net Média) |
« La bonne dose au bon moment »
Pour utiliser cette méthode, il faut être équipé d’une presse manuelle, de bandelettes de dosage rapide des ions nitrate et d’un réflectomètre de type Nitrachek ou RQFlex. « On mesure la teneur en nitrate du jus de la base de la tige du blé pendant la montaison, détaille Eric Justes. Ça permet d’évaluer l’état de nutrition en cours de culture afin d’ajuster le 3e apport d’azote : de déterminer sa date de déclenchement et sa dose, ou alors sa suppression. La finalité est d’apporter la bonne dose au bon moment. Comme l’interprétation dépend du milieu, de la densité de plantes aux m² mais aussi des variétés, Arvalis remet chaque année la liste à jour. Parfois décriée pour sa lourdeur, car elle demande de la manipulation (relever, presser puis analyser), cette méthode est devenue une référence grâce à sa transparence et à sa robustesse. »
Au fil des années, les règles de décisions ont été affinées, en fonction des problèmes de sécheresse notamment, et étendues à d’autres cultures comme le maïs grain, le maïs ensilage, le blé dur en région Centre, l’orge brassicole de printemps et la pomme de terre de conservation irriguée.
 Les mesures se font avec une presse manuelle, des bandelettes et un réflectomètre. (© DR) |
