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Massey mise sur la fiabilité
C’est en 2004 que Massey Ferguson a intégré la transmission à variation continue sur ses tracteurs. « Pour répondre à la demande des clients et multiplier les possibilités de travail », précise Damien Deglaire, le responsable produit tracteurs de la marque.
L'interface utilisateur et les paramétrages ont évidemment été spécialement développés par Massey, mais c’est la même cinématique que sur le Fendt. Le moteur active un train épicycloïdal. Une pompe et un moteur hydraulique entraînent la variation de la vitesse de la couronne extérieure qui fait varier la vitesse d’avancement. « La proportion d’hydraulique change en fonction de la vitesse. Une de ses forces est la simplicité de la conception qui augmente la fiabilité. Il y a moins de pièces en mouvements donc moins de pertes d’énergie et moins d’usure aussi », illustre Damien Deglaire.
Quatre modes de conduite
![]() A part l'inverseur, toutes les commandes sont groupées sur l'accoudoir. (© DR) |
- Levier : C’est le mode « classique » et actif à chaque démarrage. « Le conducteur gère la modification de la vitesse d’avancement à partir du levier d’accoudoir. On accélère quand on pousse, on ralentit quand on tire. »
- Puissance : Plus on appuie sur la pédale, plus on avance et plus le régime moteur augmente. « Tout est ramené à la pédale et ça assure une puissance optimale pour les travaux lourds et les transports de remorque chargées. »
- Economique : C’est le même principe que le mode puissance sauf que le régime maxi est de 1.900 tours/mn. « Ça permet de réduire la consommation lors des applications plus légères. »
- Automoteur : pour travailler à un régime moteur fixe. On utilise la pédale d’accélérateur pour faire varier la vitesse d’avancement. Ce mode est notamment utilisé pour tous les travaux avec prise de force.
![]() L'ordinateur permet notamment d'installer une vidéo. (© DR) |
Réglages du régime et de la réactivité
Réglable à partir d’un potentiomètre sur la console, le superviseur de sous-régime permet, quant à lui, de régler la chute de régime moteur face à une augmentation de l’effort et donc de donner la priorité à la vitesse ou à la puissance : « Quand il est réglé sur 0 on autorise le minimum de perte de régime, et quand il est réglé sur 40, on autorise au contraire une grande perte de régime », détaille Damien Deglaire.
On peut aussi régler la progressivité de la transmission continue pour qu’elle soit plus ou moins réactive selon les besoins de nervosité. Le réglage se fait à partir de l’ordinateur de bord. L’utilisateur peut également choisir entre deux gammes de vitesse : « lièvre » ou « tortue ». La première va de 0,03 à 28 km/h donc elle est préconisée pour les travaux aux champs et la seconde de 0,03 à 42 km/h. Le changement se fait quand le tracteur est immobile et le levier d’inverseur au neutre. Le conducteur peut aussi mémoriser deux vitesses (SV1 et SV2) : le tracteur accélère jusqu’à les atteindre puis il les maintient.
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