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L’organisation logistique est aujourd'hui en cause car elle est largement optimisée dans les filières longues de distribution, le transport intermédiaire y est groupé par cargo ou en camion. D'autre part, elle est encore mal connue et certainement perfectible pour les circuits courts.
Pour les commercialisations en systèmes locaux, la petite taille des véhicules, la faible quantité transportée, et les retours à vide sont autant de facteurs qui pénalisent l’efficacité énergétique. De ce fait, la distance brute parcourue n’est pas un indicateur suffisant.
Le mode de transport joue, mais pas seulement
Au-delà du seul transport, il faut, pour mieux considérer les impacts environnementaux, considérer les pollutions liées au mode de production, en plus de la seule pollution de transports. Si l'on se place sous cet angle on remarque par exemple:
- En Bretagne, presque 30% des exploitations en circuits courts sont en agriculture biologique.
- En Ile-de-France, si deux tiers des exploitations biologiques sont en circuit court, elles représentent moins de 3%.
Il manque actuellement des données sur les modes de production au niveau de l’impact environnemental des pratiques agricoles. Celles-ci permettraient d’effectuer un bilan global des pratiques de production et de vente, afin de déterminer les moins gourmandes en énergie ; si toutefois cela devenait un critère important pour l’acheteur.
![]() Consommations de carburant pour la livraison de viande d'agneau pour deux chaînes d'approvisionnement. (Schlich et al, 2005) (© Source: Inra) |