![]() Aider l'agriculture des pays en développement pour lutter contre le réchauffement climatique, la faim et la pauvreté. (© Terre-net Média) |
L'agriculture représente environ 14% des émissions de gaz à effet de serre mondiales et les changements d'affectation des terres 17% de ces mêmes émissions. De 1990 à 2005, ces émissions se sont accrues de 30%.
La Fao souligne qu'il faudra investir, former et informer les agriculteurs des pays en développement, « pour contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre » précise Peter Holmgren, coordonnateur de la Fao pour les négociations des Nations Unies sur le changement climatique , «un nouvel accord mondial sur le climat, qui sera adopté à Copenhague en décembre, se doit donc d'incorporer l'agriculture ».
Exploiter le potentiel de piégeage de carbone dans les sols
Il faut donner aux agriculteurs des pays les moins avancés les moyens de participer à la réduction des émissions. La Fao propose ainsi d’élargir le Mécanisme de développement propre pour y inclure la réduction des émissions dues à la dégradation des forêts, des zones humides, des terres agricoles et des pâturages, cela dans le but d’exploiter le potentiel du piégeage du carbone dans le sol et la biomasse protégée.
Ces aides devraient constituer un moyen novateur de lutte contre les changements climatiques, scindé des aides au développement.
La Fao souligne que les pratiques agricoles durables permettent à la fois de diminuer les émissions de Ges et d'augmenter la productivité agricole. Par example, par un travail réduit du sol, une meilleure organisation des pâtures ou la restauration de terres dégradées, une utilisation plus efficace des engrais...