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Les puces à Adn sont des outils de nanotechnologies qui révèlent les caractéristiques des plantes aux champs, par la calibration du fonctionnement des gènes liés à l’adaptation au climat, à l’utilisation de l’azote, la tolérance à la sécheresse, aux maladies, et à la hauteur de tige pour orienter plus rapidement et plus précisément le producteur vers la variété la plus performante.
Cette technologie consiste à observer le comportement des certains gènes à un moment donné. Ces gènes ont été choisis car ils réagissent de façon corrélée avec un des caractères étudiés pour déterminer l’état de la plante.
Un diagnostic tout en un, basé sur un échantillon de feuille
Des résultats encourageants sur l’azote laissent présager la mise au point de tests simplifiés au champ, sous forme de bandelettes, pour détecter des carences en nutriments, le taux d'atteinte en maladie et l'adaptation au climat . Un rêve qui pourrait vite devenir réalité et permettre d’améliorer les outils de pilotage existants.
Il est possible aujourd’hui, à partir d’un seul échantillon de feuille, de regarder le besoin d’azote, le besoin d’eau et l’infestation de septoriose en même temps. D’autres applications sont en recherche actuellement, comme la qualité du blé, la sensibilité au froid et la sensibilité à la lumière.
Le seul frein reste le coût, pouvant aller jusqu’à 3000€ pour un diagnostic, ce qui endigue la généralisation de cette méthode. Cette solution n’en reste pas moins prometteuse pour juger des résistances des variétés à l’avenir dans des conditions similaires.
