![]() Le pois d'hiver propose une bonne alternative agronomique et économique. (© Terre-net Média) |
Introduire du pois d’hiver dans les rotations peut être un avantage agronomique et économique notamment dans les situations à faible disponibilité en eau.
Avec des nouvelles variétés, la culture du pois d’hiver peut permettre de dégager une marge brute par hectare supérieure à celle du pois de printemps dans des sols peu profonds.
La floraison de ce pois étant plus précoce d’au moins quinze jours, il subit beaucoup moins les risques de manque d’eau et de fortes chaleurs durant les périodes sensibles.
L' avance de la date de récolte d’une dizaine de jours par rapport au blé et au colza autorise à étaler les chantiers de récolte et éviter les changements de réglage de la moissonneuse en cours de journée.
Bien mesurer l’intérêt agronomique et économique
Le pois d'hiver, grâce à ses nodosités ne nécessite pas d’apports d’engrais azoté. Comme le pois de printemps ou le colza, c'est un excellent précédent à blé, ce qui rend cette culture utile pour l’économie des exploitations.
Financièrement, c'est une culture simple et peu coûteuse, qui est dotée d’une prime spécifique, obtenue en novembre 2008 et maintenue jusqu'en en 2012, à hauteur de 55, 57€ par hectare. Celle-ci vient s’ajouter à l’aide couplée des céréales-oléoprotéagineux.
Cette culture est assez facile à mettre en place dès le premier novembre, son insertion dans les assolements permet de varier et de limiter les risques culturaux, liés à une trop grande répétition des cultures (maladies du pied et mauvaises herbes résistantes).
Pour en savoir plus sur les aides protéagineux: |