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Valentin Guyon (02), Florian Couloigner (29) et Antoine Dellattre (62) : « Terre à terre, une source d’idées »
![]() Valentin Guyon (02), Florian Couloigner (29) et Antoine Dellattre (62) (© Terre-net Média) (© Terre-net Média) |
Etudiants de Lasalle Beauvais (ex-Isab), nous sommes venus à la journée « Terre à Terre » par curiosité avec l’idée que la variation continue pourrait être atout pour les travaux de l’exploitation de nos parents.
S’installer ? Pourquoi pas mais probablement à temps partiel.
Par ailleurs, responsables de l’AV2a, association de vulgarisation et de valorisation agro-machinisme, la journée « Terre à terre » est pour nous une source d’idées pour organiser l’action « Tracoconduite » et la Journée technique matériels (Jtm) sur notre campus.
Grâce à « Traconduite », les élèves de l’école auront appris à conduire pendant deux jours des tracteurs avant de faire leur stage en exploitations.
Quant à la Journée technique matériels, qui aura lieu le 17 septembre prochain, nous la consacrons cette année à la technique culturale simplifiée et à la démonstration, au champ, de semoirs.
Pascal Guillet (Ardenne), rencontré sur la plate forme de New Holland : « Comparer avec les tracteurs d'autres marques »
![]() Pascal Guillet interrogé par Alain Dupuis, de Terre-net (© Terre-net Média) |
J’attends mon tour pour essayer le New Holland et pour le comparer avec les tracteurs d’autres marques déjà testés.
Les tracteurs en variation continue sont indispensables pour arracher dans de bonnes conditions les pommes de terre car ils s’adaptent à la texture du sol sans à coût. Il faut aussi noter le confort de travail que procure ce genre de tracteur.
Le prochain tracteur sera acheté dans les prochains mois mais notre choix n’est pas encore arrêté
Jean Louis et Jean Michel Bridel (Graincourt les Havrincourts dans le Pas de Calais) : « Faire cohabiter le conventionnel et la variation continue »
![]() Jean Louis et Jean Michel Bridel devant un tracteur Clars(© Terre-net Média) |
Nous sommes venus pour essayer des tracteurs pour se faire une nouvelle opinion de la variation continue. Nous avons été refroidis par celui que nous avions acheté il y a quelques années mais nous ne voulions pas rester sur cette mauvaise impression.
Nous cultivons 150 ha, nous trayons 70 vaches laitières et élevons 2.000 porcs engraisseurs. Enfin, nous gérons une entreprise de travaux agricoles.
Avec un parc matériel de 15 tracteurs conventionnels, nous sommes conduits à en renouveler deux par an. On conçoit très bien à l’avenir qu’une partie de nos tracteurs soit en conventionnel et une autre en variation continue. Même si la « vario » est l’avenir.
Le prochain tracteur sera acheté dans les prochains mois mais notre choix n’est pas encore arrêté.
Nous sommes intéressés par la variation continue pour les économies d’énergie que cette technologie permet de réaliser, pour le confort de conduite du tracteur et par la facilité avec laquelle le travail est réalisé.
La taille des matériels proposés correspond à la dimension de notre Eta et aux types appareils dont nous devons être équipés compte tenu des travaux à réaliser.
Gérard Renaux (Seine maritime) : « Venu en curieux »
![]() Mr Gérard Renaux à droite et les membres de sa famille (© Terre-net Média) |
Je suis venu accompagné de cousins et neveux. Nous sommes céréaliers et je dirige personnellement une petite Eta.
Aucun d’entre nous n’est équipé de variation continue. Nous essaierons Deutz puis d’autres marques.
Arrivés à 10h30, nous sommes d’abord venus à « Terre à Terre » par curiosité pour y passer une partie de la journée.
M. Bauer : « Un tracteur en variation continue seul ou en commun ? »
![]() M. Bauer d'Alsace venu essayer les nouvelles technologies dont il a été privé (© Terre-net Média) |
Je réfléchis activement à mon installation puisque mon père se retire.
La ferme à reprendre fait 70 ha. Mon père y cultive du maïs, du blé, des pommes de terre et des betteraves.
Je viens à Terre à Terre pour essayer les nouvelles technologies dont mon père s’est toujours refusé de s’équiper. Les vaches ont été traites jusqu’au bout au pot à lait ! Des conditions de travail inacceptables pour reprendre le flambeau. Aujourd’hui l’étable est vide ! Les vaches ont été vendues et nous avons cessé de produire du lait.
Je veux essayer tous les tracteurs exposés. Le renouvellement du tracteur de force se posera d’ici deux ou trois ans. A moins d’avoir rejoint d’ici là un groupement d’exploitants avec lesquels le matériel sera mis en commun.