![]() L'association vise à promouvoir la défense d'un développement durable de la production de blé dur sur la zone traditionnelle du Sud de la France. (© Terre-net Média) |
Elle a pour but de constituer un lieu de concertation, de proposition et d'élaboration de la politique blé dur de la zone traditionnelle du Sud de la France, au service d’une part des exploitations agricoles, d’autre part, des organismes stockeurs qui en sont membres. Son champ d’actions concerne les instances européennes, nationales, régionales ou départementales.
Trois collèges
Comme l’explique le communiqué annonçant sa création, « son inspiration est directement née des négociations qui ont conduit à l'attribution d'une enveloppe de 8 millions d'euros au titre de l’article 68 dans le cadre du bilan de santé de la Pac et qui visent à améliorer la qualité des produits agricoles ».
Côté fonctionnement, elle est composée de trois collèges :
• Le premier représente les producteurs au travers des Opa à vocation générale fondatrices des quatre régions concernées (Frsea, JA, Chambres régionales et Frca)
• Le second regroupe les organismes stockeurs agréés (coopératives et négociants)
• Le troisième rassemble les organismes spécialisés : Syndicat des blés de qualité du Sud, association des producteurs de blé dur bio du Sud de la France, le Gie blé dur, les Instituts techniques (Arvalis).
Lors de la création de l’association jeudi 25 juin, un bureau a été élu. Le président de l'association Blé dur Méditerranée est Serge Vialette (Cra Languedoc-Roussillon), secondé Guy Barada (Terres de Gascogne), Caroline Garcin (Négoces) et Thierry Blanchard (Sud Céréales) comme vice-président. Ont également été élus Nicolas de Sambucy (Cra Paca) au poste de secrétaire, Michel Pontier (Frca LR) en tant que trésorier et par Max Coq (Syndicat des blés de qualité du Sud) en tant que trésorier-adjoint. Enfin, Jean-François Gleise (Filière blé dur nationale) est invité permanent de cette nouvelle association.