![]() Il ressort «une importante sous-estimation des signes initiaux de maladies comme des cancers, maladies hormonales, immunitaires, nerveuses ou de la reproduction, entre autres», poursuit le Comité. (© Terre-net Média) |
«Les firmes d'Ogm agricoles et les commissions d'évaluation négligent systématiquement les effets secondaires des Ogm et des pesticides. Ceci est clairement illustré par l'Efsa et la Usfda qui ont évalué les Ogm tant controversé du maïs MON 863 ou MON 810», résume le Crii-gen. Il ressort «une importante sous-estimation des signes initiaux de maladies comme des cancers, maladies hormonales, immunitaires, nerveuses ou de la reproduction, entre autres», poursuit le Comité.
«Nous réclamons la publication systématique des résultats de ces tests que nous n'avons pu obtenir qu'au cas par cas en saisissant la justice», a précisé à l'Afp Gilles-Eric Seralini, un des huit auteurs de l'article qui enseigne à l'université de Caen et préside le conseil scientifique du Crii-gen. «Les crises sanitaires pourraient s'avérer plus importantes que les crises financières internationales par manque de transparence des autorités de contrôle», conclut le Crii-gen. Vendredi, la France a rejeté les conclusions de l'Efsa jugeant le MON810 sans risques.