![]() Une récolte abondante attendue pour 2009 (© Terre-net média) |
Retour à la normale selon FranceAgrimer. Les échanges mondiaux porteraient durant les douze prochains mois sur 112 millions de tonnes de blé contre 125 millions sur 2008/2009 et ce, pour une production mondiale de 652 millions de tonnes (687 millions de tonnes un an auparavant, source Cic).
« Le cadre des échanges qui s’esquisse laisse augurer un commerce mondial du blé moins prospère qu’en 2008-2009, campagne exceptionnelle. On s’attend à ce que les disponibilités mondiales en blé fourrager et par là même la concurrence pour le maïs soient plus réduites », analyse FranceAgrimer dans Bilan de la campagne 2008/2009 et perspectives 2009/2010. Une partie des blés d’hiver américains ne serait pas de qualité meunière.
Mais l’amélioration des récoltes du Proche et du Moyen Orient, et de l’Iran en particulier, devraient contribuer à un recul des importations. L’Algérie et le Maroc devraient aussi être moins présents à l’importation.
Ainsi, c’est dans un marché à l’export plus resserré que l’Union européenne devra exporter pratiquement le même volume de blé au cours des douze prochains mois que sur 2008-2009 pour ne pas être submergée par les stocks.
Selon FranceAgrimer, le défi sera d’autant plus difficile à relever que l’Egypte, premier importateur mondial de blé, renforcerait ses contrôles aux frontières pour être assurée d’avoir des livraisons de blé de qualité. Ce qui avantagerait paradoxalement les Etats- Unis qui auront davantage les moyens de s’y plier que l’Union européenne et la France en particulier.
Orge : un commerce mondial en recul de 11 %
La production mondiale d’orge qui avait atteint, comme pour le blé, des records l’an dernier (1) diminuerait de 12 Mt cette année. Elle se situerait cependant au dessus de la moyenne de ces cinq dernières années. La nouvelle campagne se caractériserait néanmoins par un rééquilibrage de la production mondiale d’orge puisque l’Iran devrait renouer avec ses niveaux de production habituels. Les récoltes seraient aussi correctes en Afrique du Nord et au Proche Orient. Dans ces conditions, les échanges commerciaux porteraient sur des volumes inférieurs de 11 % à leur niveau de l’an passé. L’Ukraine resterait le premier exportateur mondial. |