a indiqué à l'AFP Karine Affaton, responsable de communication de l'entreprise basée en Haute-Garonne, filiale du groupe chimique américain Dupont De Nemours.
« Grâce à la traçabilité nous avons pu rappeler tous les sacs provenant de ce lot sauf pour trois exploitations de la Sarthe qui avaient déjà ensemencé », a précisé Mme Affaton. « Comme il n'y a aucun seuil de tolérance en France, nous avons dû procéder à la destruction des parcelles concernées », situées à Dangeul, Courgains et Saint-Vincent-des-Prés, a expliqué Mme Affaton. Francis Lecorcier, un des agriculteurs concernés, a été contraint par la préfecture de détruire son champ avant la floraison du maïs. « C'est le principe de précaution qui a été strictement appliqué », a-t-il dit à l'AFP. « Nous respectons toutes les règles mais nous ne pouvons pas être à l'abri d'une présence fortuite d'OGM due à la pollinisation », a indiqué Mme Affaton.
![]() Des traces d'Ogm dans des semences (© Terre-net Média) |