«En Ile-de-France, il manque une centaine de producteurs pour satisfaire la forte demande», indique Jérôme Dehondt, responsable du réseau Ile-de-France, interrogé par l'Afp. En 2009, la région compte 123 Amap, soit environ 6.000 «amapiens» pour une soixantaine de producteurs. Et plusieurs milliers de particuliers sont sur liste d'attente pour adhérer.
Les Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne (Amap) réunissent consommateurs et producteurs qui s'entendent sur la livraison d'une production agricole (légumes, fruits principalement mais aussi oeufs, lait et viande) pour une période donnée.
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![]() Le montant du panier, entre 10 et 20 euros, est fixé et payé à l'avance, mettant ainsi l'agriculteur à l'abri des aléas. (© Terre-net Média) |
«Le projet de gouvernement de construire un circuit de Formule 1 sur des terres agricoles et celui du Grand Paris de regrouper le plateau de Saclay ne vont pas arranger les choses», souligne Claire Gousset-Martin, présidente de l'Amap de Vanves et proche des Verts. Mais des signes encourageants apparaissent du côté des collectivités locales.«Des communes nous contactent pour mener ce type de projet et la région, principal financeur des Amap, vient de voter le 18 juin un plan de développement de l'agriculture biologique», ajoute M. Dehondt.
Au niveau national, Michel Barnier, alors ministre de l'Agriculture et de la pêche, a annoncé mi-avril un plan pour favoriser la commercialisation de produits agricoles en circuits courts, visant notamment à faciliter la formation et l'installation des agriculteurs intéressés par la vente directe. Ce secteur recouvre d'autres formules que les Amap comme la vente à la ferme, à domicile, marché de plein vent, agriculteurs en vente collective directe.