 Les exportations de vins et de champagne sont en baisse de 21%. (© Terre-net Média) |
« L’excédent cumulé depuis le début de l’année atteint 2.148 milliards d’euros, poursuit-elle. Il se contracte avec l’UE du fait du recul des céréales, des produits laitiers et formages et boissons. Le solde devient déficitaire avec les pays tiers malgré la réduction du déficit en tourteaux du fait de la contraction de l’excédent en boisson, en produits laitiers et d’un alourdissement du déficit en oléo-protéagineux. »
Zoom sur les produits agricoles bruts…
112 millions d’euros. C’est l’excédent des échanges en produits agricoles bruts en juin. « Il perd 177 millions d’euros en glissement annuel sous l’effet du recul des exportations de céréales et dans une moindre mesure des oléo-protéagineux », détaille la note Agreste.
Les exportations ont en effet reculé de 198 millions d’euros et les importations de 21 millions d’euros. La première baisse s’explique par le recul des exportations de blé, accentué par la baisse des cours ainsi que par celui du maïs et des oléo-protéagineux (-47 %). Les graines de colza reculent de 52 % et celles de tournesol de 28 %. Les ventes d’orge et de fruits augmentent, quant à elles, respectivement de 31 % et de 20 %. « Avec le retour à la normale de l’offre en abricots, leurs exportations bondissent notamment de 252 % vers l’UE, mais augmentent moitié moins en valeur à cause de la baisse des cours. »
La baisse des importations provient essentiellement de la demande en légumes (-6 %) et en fruits (-11 %). Les achats de produits de la pêche et de l’aquaculture, notamment de saumon, sont en hausse de 14 %. Les quantités progressent, elles, de 8 %. « Les achats de cacao dont la fermeté des cours, notamment en provenance d’Afrique, accentue la valeur (+54 %) ainsi que ceux de céréales (+65 %), en particulier de maïs de semence, s’accroissent. »
… et les produits agricoles transformés
L’excédent des échanges en produits agricoles transformés atteint 365 millions d’euros, soit 75 millions de moins qu’en juin 2008.
Le recul des importations est de 4 %, soit 104 millions d’euros. Les achats de tourteaux, de produits des céréales et de vins baissent respectivement de 29 %, 11 % et 21 %. Ceux de viande de volaille et de sucre augmentent, quant à eux, de 12 et 21 %.
Les exportations ont baissé de 6 %, soit 179 millions d’euros. Ce sont les ventes de vins et champagne (-21 %), d’alcools (-19 %), de produits laitiers hors fromages (-9 %), de viandes de porc (-7 %) et de volaille (-8 %) ainsi que de produits amylacés (-10 %) qui ont le plus reculé. « Si les quantités de vins et de champagne baissent globalement de 9 % sur nos principaux marchés, elles progressent de 29 % tant en valeur qu’en volume vers la Chine », indique la note Agreste.
« Les hausses concernent surtout nos ventes de sucre (+30 %), de chocolat et confiserie (+20 %) en parallèle avec les cours du sucre et du cacao qui bondissent, ainsi que des eaux et boissons rafraîchissantes aux pays tiers (+99 %). »
