![]() Interdit en France, seul le maïs OGM est pour l'instant autorisé en Europe. (© Terre-net Média) |
La Confédération paysanne a en effet tout de suite rebondi sur cette décision du Conseil d’Etat. « Cette loi devra respecter intégralement le droit à l’information du public à tous les stades de la procédure sur les effets de la dissémination en matière de santé publique et d’atteinte à l’environnement, soulignent les syndicalistes dans un communiqué. Cette demande est une revendication fondamentale. Nous invitons le gouvernement à agir sans délai mais aussi en réfutant tout seuil autre que le seuil de détectabilité pour définir le "sans Ogm". »
« Le problème est la définition du "sans Ogm"»
Sans ce seuil, la loi serait d’après elle inapplicable. « Cette loi conduit l’ensemble des paysans, pro ou anti-Ogm, à rentrer dans des procédures, précise Olivier Keller. C’est une "judiciarisation" des conflits. Mais le problème est la définition du "sans Ogm". Tant que ce n’est pas bien défini, il y aura toujours la pression des lobbyings, des syndicats majoritaires, des sociétés de biotechnologies, des semenciers pour imposer les cultures et importation d’Ogm dont plus de 85 % des citoyens de veulent pas ! »
Et sur le « sans Ogm », la position de la confédération paysanne est claire : « Le seuil doit être celui de la détectabilité. Et on s’approche de plus en plus du zéro. la problématique Ogm est aussi européenne : il faut voir la volonté des citoyens et des différents Etats. »