Baisse effrénée des cours mondiaux accentuée en Europe par la faiblesse du dollar

Baisse effrénée des cours mondiaux accentuée en Europe par la faiblesse du dollar
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Une récolte mondiale attendue de 143 millions de tonnes (© Terre-net Média)
Le marché du blé subit la pression de la récolte nouvellement engrangée. Dès le début de la campagne, les cours du blé se sont engagés dans une baisse continue entrecoupée de quelques rebonds d'ordre essentiellement technique en liaison avec les soubresauts des marchés financiers et les conditions météorologiques.

 

Les cours du maïs américain ont oscillé autour d'une valeur moyenne de 160 $. Le rebond enregistré au début du mois d'août a été provoqué par la fermeté du soja et des marchés financiers, ce qui a déclenché des opérations de couverture des positions courtes par les fonds spéculatifs.

En l'absence de nouveaux permis à l'exportation, les cotations en Argentine se sont raffermies pour finalement repartir à la baisse. Notons qu'au Brésil, le gouvernement a mis en place une aide au transport vers les principaux ports du pays, ce qui favorise l'origine brésilienne qui regagne en compétitivité.

Production mondiale : un premier bilan


Malgré un recul de 44 Mt, la production mondiale toutes céréales, hors riz, devrait s'établir à 1748 Mt soit la 2ème meilleure récolte de tous les temps. La récolte de blé est estimée à 662 Mt (- 26 Mt). La production de maïs est évaluée à 787 Mt par le CIC (- 2 Mt) et à796 Mt par l' Usda et la récolte d'orge à 143 Mt (- 11 Mt). Les niveaux de production exceptionnels de ces deux dernières années reflètent le choc engendré par la crise alimentaire de 2007 et la volonté des Etats de se constituer des stocks de sécurité suffisants et ainsi de se prémunir en cas de nouvelle crise.

Les maïs argentin et brésilien évoluent quasiment à parité au 1er septembre.

Le marché a également été soutenu par un dollar plus faible. L'amorce d'une remontée du cours de la devise américaine face à l'euro observée au cours du premier trimestre n'a pas duré. La dépréciation du billet vert semble s'inscrire dans la durée. Fin août, le dollar s'échangeait à environ 1,44 pour un euro.

Après l'effondrement du début 2009, (33 $ le baril de pétrole le 12 février 2009 contre 155 $ en août 2008), le pétrole dont on sait l'incidence sur les cotations céréalières du fait du développement des utilisations de maïs par l'industrie du bioéthanol, évolue, depuis le début de la campagne dans une fourchette comprise 69 et 75 $/baril.

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