![]() Une poliqtique américaine du sucre pour produire au moins 85 % de la consommation nationale (© Terre-net Média) |
Quelques rappels s'imposent... La première puissance mondiale est un des trois principaux importateurs mondiaux de sucre avec la Russie et l’Union européenne. Mais membre de l’Alena (Canada, Mexique et Usa), le sucre mexicain (5 millions de tonnes) est libre d’accès depuis le 1er janvier 2008. Par ailleurs, l’ouverture du marché américain du sucre est assorti d'un engagement minimal pris auprès de plusieurs pays tiers dans le cadre de l'Omc. Résultat, les trois membres de l’Alena sont excédentaires de près de 2 millions de tonnes. Aussi, l'équilibre du marché américain ne repose que sur le niveau des exportations mexicaines vers les pays tiers ou sur la transformation du sucre en éthanol.
Pas de paiements directs
Dans une telle situation, soucieux de défendre leur sécurité alimentaire, le Farm bill renouvelé en 2008 a repris les dispositions de l’ancien programme. En dépit de toute considération libérale.
Ainsi le soutien aux producteurs ne s'opère qu'au travers des prix. Il n'y a pas de paiements directs.
L’équilibre au plus près de l'offre et de la demande repose d’une part sur des incitations au stockage
Lire aussi: L’éthanol, la variable d’ajustement d’un marché du sucre excédentaire à trois |
Le Farm Bill prévoit aussi la mise en place d'un mécanisme de production d'éthanol à partir du sucre excédentaire importé (Pour en savoir plus, lire l’article « L’éthanol, la variable d’ajustement d’un marché du sucre à trois »). Enfin, le régime de quota doit permettre aux producteurs de cannes et de betteraves de produire au moins 85 % de la consommation intérieure de sucre.