a déclaré Paolo Tanara, Président du Consortium du Jambon de Parme le 29 septembre dernier. Il venait de participer à une table ronde qui s’est tenue au Parlement européen (PE) parrainée par le député Michel Dantin (Ppe-FR) dans le cadre des discussions sur l’avenir de la politique de qualité. Etait représenté entre autre pour la France le Conseil national des appellations d’origine contrôlées (Cnaol).
Face à la disparition programmée des droits de plantations dans le secteur viticole et des quotas dans le secteur laitier, en 2015, les professionnels des Indications Géographiques (Igs) ont demandé aux pouvoirs publics de proposer de nouveaux instruments de maîtrise de la production dans la législation communautaire.
«Une réforme de la politique de qualité doit intervenir en 2010. En mai 2009, la Commission européenne a publié une communication dans laquelle elle expose ses pistes de réforme. Cependant elle ne propose aucun instrument de maîtrise de la production », a déclaré le Cnaol.
Or selon les représentants des organisations des Appellations d’Origine (AO) et des (Igs) européennes, « la gestion de la qualité à travers les cahiers des charges et la protection contre les usurpations ne sont pas suffisantes pour assurer la valorisation des IG ».
«Aussi, nous comptons sur l’appui du Parlement européen dans ce dossier et attendons de la Commission européenne des propositions concrètes en la matière ».
 Pour protéger les Igs, il est urgent de prroposer de nouveaux instruments de maîtrise de la production dans la législation communautaire (© Terre-net Médiae) |
