"Nous devons examiner en détail les points du plan français, nous verrons ensuite ce qu'on a à dire", a indiqué à l'Afp un porte-parole de l'exécutif européen pour les questions agricoles. Le président français Nicolas Sarkozy a proposé 1 milliard de prêts bancaires et 650 millions d'euros de soutien exceptionnel de l'Etat en faveur du secteur en difficulté, confronté à la baisse de nombreux prix. Il a précisé que le taux d'intérêt réel des prêts serait réduit à 1,5%, voire 1% pour les jeunes agriculteurs.
Le porte-parole de la Commission a indiqué que Bruxelles allait notamment se pencher sur les conditions de prêts octroyés par les autorités françaises. "S'agit-il de taux réduits? Dans ce cas est-ce qu'ils faussent ou non la concurrence", a-t-il ajouté. Concernant les aides exceptionnelles, il a souligné qu'il était possible qu'elles respectent le nouveau cadre européen en la matière, mais qu'il faudrait examiner le détail. La Commission européenne vient ainsi d'accepter de relever de 7.500 euros à 15.000 euros le plafond des aides nationales individuelles qu'un gouvernement de l'UE peut verser à ses agriculteurs, sans avoir besoin de demander l'accord de Bruxelles.