![]() Une culture dans l'air du temps (© Terre-ent Média) |
Des recherches sont par ailleurs menées par Luzerne Recherche Développement (LRD) afin d'utiliser la cellulose contenue dans la luzerne pour fabriquer des biocarburants de seconde génération.
La filière luzerne ambitionne également de valoriser les minéraux et vitamines de la luzerne en cosmétologie.
Une priorité donnée au développement durable
Attachée depuis quelques années à montrer que la filière luzerne s’inscrit dans un développement d’une agriculture durable, elle poursuit ses recherches pour réduire au maximum les coûts de déshydratation en recourant davantage au préfanage au champ, en substituant la biomasse aux énergies fossiles utilisées dans les séchoirs et en développant de nouveaux procédés de séchage comme les sécheurs basse température.
Par ailleurs, « Coop de France Déshydratation a initié un projet, en collaboration avec de nombreux partenaires associatifs (Réseau Biodiversité pour les abeilles, Ligue de protection des oiseaux), scientifiques (Muséum national d'Histoire naturelle) et institutionnels (Dreal, FranceAgriMer et Conseil régional de Champagne-Ardenne), visant à déterminer les effets des aménagements de récolte sur les différents organismes qui sont présents sur les parcelles de luzerne. Il s’agit par exemple de ne pas faucher, temporairement, certaines bandes afin de favoriser le butinage des abeilles».