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Les colzas des régions nord et est de la France se situent, pour la plupart, entre six et dix feuilles, un stade satisfaisant, couplé à des peuplements suffisants, pour leur permettre de passer l’hiver.
Pucerons : « situations parfois explosives en Lorraine »
Les températures douces de l’automne ont favorisé les populations de pucerons et les vols d’ailés. « Les plaques collantes en Lorraine ou la tour à aspiration d’insectes d’Auxerre-la-Brosse ont encore donné lieu, la semaine dernière, à de nombreuses captures. » Les populations de pucerons, globalement contenues, ont déclenché des applications d’aphicides pour limiter les risques de transmission de viroses. « Cependant, dans certaines situations, notamment en Lorraine, les populations ont littéralement explosé à partir d'octobre avec l'apparition de dégâts directs importants, du jamais vu à ce jour. » Dans les situations les plus graves, les pucerons ont complètement détruit le colza. Les conseillers du Cetiom observent dans ces secteurs des ronds de plantes qui jaunissent et semblent dépérir. « Nous faisons des contrôles pour en identifier la cause, soit des viroses, soit un épuisement des plantes. »
Mouches du chou : situation préoccupante sur certains secteurs
Les départements de l’Aube, la Marne, la Nièvre et l’Yonne endurent la présence de larves de mouches du chou provoquant ponctuellement des pertes de pieds. La situation devient préoccupante (surtout que sans remède) dans l’Yonne et la Nièvre, avec une hausse du nombre de parcelles touchées, et un niveau d’infestation atteignant parfois dix larves de mouches par pied.
Les vols de charançons du bourgeon terminal ont repris, dans la continuité de ceux observés depuis le retour des pluies à la mi-octobre.