![]() Avec un rendement moyen de 12 quintaux par ha de blé, le potentiel de développement du Kazakhstan est énorme. (© Terre-net Média) |
Les revenus pétroliers de l’ancienne république soviétique lui permettent de surmonter son enclavement. Au centre de l’Asie moyen orientale, le pays développe à la fois ses échanges commerciaux avec le bassin de la Mer noire, l’Iran via la mer Caspienne et la Chine.
Une aide au transport
Avec la Mer noire, le pays aurait décidé de financer une aide au transport de 20 euros par tonne pour un volume de 1,4 million de tonnes et de rendre ainsi le blé acheminé et chargé dans les ports compétitifs au regard de celui en provenance d’Ukraine et de Russie, deux pays qui ont un accès direct avec la Mer Noire.
Coté oriental, le Kazakhstan finance des infrastructures pour livrer du blé dans les régions turcomanes de la Chine avec laquelle le pays partage une frontière commune. Enfin, la mer Caspienne offre de réelles opportunités pour vendre en direct du blé à l’Iran, devenu un importateur massif de céréales et de farine.
Au coeur de l'Asie centrale
L’ancienne république soviétique a investi dans des moulins lui permettant d’élargir sa gamme de produits exportables. Le Kazakhstan est même le premier exportateur mondial de farine.
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Le compte rendu du conseil spécialisé des céréales de ce début de mois de novembre a été l’occasion de dresser un bilan sur des échanges mondiaux de céréales et de constater que la France peine à renouveler son exploit à l’export à destination des pays tiers (un article sur ce thème paraîtra prochainement).