La production européenne de fourrages déshydratés atteint, quant à elle, 3 151 000 t, en baisse de 759 000 t (- 24 %). La production espagnole de fourrages déshydratés recule de 22 % à 1 318 000 t, alors que celle de fourrages séchés au soleil double. L’Italie diminue de 28 % son volume de fourrages séchés au soleil et augmente celui de déshydratés de 6 %. L’Allemagne voit sa production baisser de 10 %, les Pays-Bas de 34 % et le Danemark de 38 %.
Estimations 2009/10 moins décevantes
Les premières estimations, pour la campagne 2009/10, indiquent une production française de 760 000 t, en recul de 7,6 %, encore une fois à cause de mauvais rendements en conditions météorologiques difficiles.
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La production de l’Union européenne devrait remonter à 3 600 000 t (+ 14 %), selon les déclarations des associations nationales de déshydrateurs, et une estimation de production pour les petits pays producteurs. En Espagne, la récolte 2009 devrait augmenter de 12 % par rapport à 2008. En Italie, la production 2009 devrait se stabiliser par rapport à 2008. La production de séchés au soleil devrait cependant diminuer de 50 % par rapport à 2008, volumes transférés à la déshydratation.
Pérennité liée à sa contribution au développement durable
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Conformément aux conclusions du bilan de santé de la Pac, la luzerne continue à bénéficier du régime « fourrages séchés » jusqu’à la récolte 2011 incluse. Au delà, la luzerne a « vocation à rejoindre le dispositif du plan protéines », propos de Michel Barnier, confirmés par Bruno Le Maire. La luzerne devra continuer à faire la preuve de sa contribution à une agriculture durable. Elle doit poursuivre ses réductions de consommation d’énergie fossile en développant le séchage à plat au champ, en poursuivant la modernisation des process et en substituant la biomasse aux énergies fossiles (plus des trois quarts des usines utilisent déjà en totalité ou en partie de la biomasse), pour une économie supplémentaire de 15 % à 20 % d’ici cinq ans.
Un nouveau programme de recherche et développement a débuté en 2009, porteur de certains nouveaux projets comme la réduction des émissions de méthane par les ruminants nourris à la luzerne, l’impact du préfanage sur la valeur alimentaire du fourrage, la biodiversité retrouvée dans les parcelles de luzerne et l’empreinte environnementale de la culture.
La luzerne en questions Jouffray-Drillaud diffuse depuis juin 2009, La luzerne en questions, guide pratique détaillant la culture de cette fourragère, de son implantation jusqu’à sa valorisation dans la ration, auprès des techniciens de la distribution et de la prescription, éleveurs et établissements de formation. Gratuit, vous pouvez en faire la demande sur le site Internet du semencier. Denis David, directeur marketing de Jouffray-Drillaud, en profite pour annoncer le lancement de Galaxie, « pressentie pour devenir une référence en élevage et en déshydratation, grâce à ses caractéristiques de rendement, teneur en protéines et résistance aux maladies ». |
