![]() Les marchés sont très sensibles aux incidents climatiques (© Terre-net Média) |
En effet depuis quelques jours une importante dépression, accompagnée de vents violents de plusieurs centaines de kilomètres heure et de pluies diluviennes a traversé l'Amérique Centrale. Après que l'ouragan ait touché le Salvador et y ait fait plus d'une centaine de morts, des milliers de sinistrés et détruit des dizaines d'infrastructures, les marchés ont pris conscience que l'ouragan pourrait venir toucher les installations pétrolières et gazières du golf du Mexique.
Après que le marché du pétrole ait « pricé » ce risque en faisant bondir les cours du baril de 2.50 $ permettant au baril de revenir sur les niveaux des 80$, l'ouragan s'est légèrement affaibli et s'est retrouvé déclassé en tempête tropicale. Même si les vents et les précipitations ont faiblis, les autorités des pays du pourtour du golf du Mexique restent en alerte. Aux Etats-Unis, les écoles ont été fermées et des évacuations volontaires ont été mises en place.
Ceci illustre vraiment à quel point les opérateurs sont sensibles aux perturbations et à quelle vitesse le marché peut « pricer » un incident climatique.