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La Fnppr « s’oppose à tout système de présélection des terres qui, contrairement à un simple agrément des projets, ne tiendrait pas compte de l’innovation technologique qui peut permettre un double usage, agricole et énergétique, du foncier ».
La production d’énergie photovoltaïque est une façon comme une autre de rentabiliser un territoire. « En limitant les terres éligibles pour l’installation de fermes solaires aux sites en jachère industrielle (pollués ou potentiellement pollués), on écarterait d’office les terres agricoles. Pourtant, certaines terres ont un potentiel agricole tellement faible qu’il n’est pas toujours judicieux de favoriser cultures ou forêts au détriment de la production énergétique ».
Enfin, la Fnppr considère que « les risques de conflits d’usage et de tensions spéculatives doivent être relativisés et ne pas servir de faux prétexte. Les surfaces concernées - dans l’hypothèse où l’objectif du gouvernement serait atteint - représentent au maximum 15.000 hectares en 2020 (soit 0,05 % de la surface agricole utile), alors que chaque année environ 30.000 hectares sont transformés en friches !.
Par ailleurs, la Fnppr rappelle que « les installations de production solaire ne transforment pas les sols, qu’elles sont facilement démontables et que leur implantation peut s’accompagner d’usages agricoles complémentaires et variés (élevage ovin, culture maraîchère, exploitations apicoles, etc.) ».