 Le développement du piétin-verse dépend du précédent et du travail du sol. (© Terre-net Média)
|
La lutte contre les maladies pourrait commencer par une combinaison favorable entre travail du sol et précédents, gestion des résidus de culture ou des repousses, date et densité de semis, fertilisation azotée. «
Ce travail, bien en amont de l’apparition de la maladie, explique Claude Maumené d’Arvalis-Institut du végétal,
s’avère essentiel pour combattre, notamment, certaines maladies contre lesquelles la lutte chimique se trouve dépourvue, comme les fusarioses de l’épi ou l’helminthosporiose, voire la rouille brune ou l’oïdium. » La lutte agronomique joue son rôle également contre le piétin échaudage, le piétin verse, les septorioses et la rouille jaune, aux côtés des autres méthodes : résistances variétales, stimulateur de défense des plantes et lutte chimique.
Combiner au mieux
Le développement du piétin verse, par exemple, dépend fortement du précédent cultural et du travail du sol. Ainsi, la succession blé sur blé favorise le développement de la plupart des pathogènes, alors que l’enfouissement des résidus de culture après récolte limite ce développement. Sur l’helminthosporiose du blé, par exemple, un labour s’avère aussi efficace qu’une lutte chimique. « En fonction de ces connaissances et de l’itinéraire, des contraintes, de l’environnement, il s’agit de combiner au mieux, de trouver le juste milieu », conseille Claude Maumené, regrettant de ne pouvoir délivrer de mode d’emploi.
 La protection des plantes commence bien en amont des semis. (© Arvalis)
|