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Certains opérateurs comptent sur le sommet de Copenhague pour favoriser le développement des biocarburants et donc la demande en maïs. Par ailleurs, le dernier rapport de l’Usda estime la production ukrainienne à 10,5 millions de tonnes grâce à de bons rendements. « L’Ukraine devrait ainsi se positionner comme un acteur majeur du marché du maïs mondial et concurrencer l’origine française sur la péninsule ibérique notamment, d’autant plus que le dispositif abatimentos est maintenu jusqu’au 31 mai 2010. »
Au niveau français, FranceAgriMer revoit à la baisse ses prévisions d’utilisations par les fabricants d’aliments du bétail, les rapportant à 2,6 Mt, toujours en raison d’un manque de compétitivité par rapport à d’autres céréales, le blé fourrager en particulier, dans un contexte de demande globale en céréales fourragères moindre. Les prévisions d’exportations sur l’Union européenne sont maintenues à 6,51 Mt, ce qui permet de conserver un bilan bien équilibré.
