![]() L'Afbv dénonce le "recyclage des données" sur lesquelles s'appuie Gilles-Eric Séralini, "scientifique-militant anti-Ogm". (© Terre-net Média) |
En effet, l’Afbv dénonce « une nouvelle analyse statistique et une nouvelle interprétation de données déjà existantes et connues depuis longtemps mais nullement le résultat de nouvelles expérimentations. M. Séralini utilise les mêmes données biologiques de base, déjà publiées en 2004, et utilise à nouveau les mêmes analyses biostatistiques pour mettre en cause, comme il l’avait déjà fait en 2007, la sécurité sanitaire de ces trois maïs Ogm. »
Les toxicologues et statisticiens consultés par l’Afbv émettent ainsi de « très sérieuses critiques sur la rigueur et la pertinence de cette publication ». L’association regrette enfin que « les publications de M. Séralini rencontrent un écho médiatique aussi large alors que ses travaux ont toujours été invalidés par la communauté scientifique ».
L’Afbv, Ong créée en juin 2009, « strictement indépendante », veut « informer sur la réalité des biotechnologies végétales de la façon la plus crédible possible en s’appuyant sur l’expertise de ses membres et sur des travaux reconnus par la communauté scientifique ».
Historique de l'affaire
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