A chaque maladie, sa stratégie

A chaque maladie, sa stratégie
  • Septoriose du blé
    Les solutions Opus + prochloraze, Bell + prochloraze présentent les meilleurs résultats dans les essais. Osiris Win les rejoint, en raison de ses résultats et malgré son prix. Le chlorothalonil peut jouer un rôle important pour limiter les risques de résistances, et associé au Menara, il obtient de très bons résultats. Les strobilurines ne conservent qu’un intérêt résiduel négligeable. Pour lutter contre les résistances, nous conseillons de diversifier les modes d’action et les matières actives et de n’appliquer chaque unisite qu’une seule fois par an.
  • Oïdium du blé
    Les variétés actuellement cultivées sont sensibles à l’oïdium, qui reste cependant une maladie secondaire. Le proquinazid ou le cyflufénamid autorisés sur blés et orges, montrent une efficacité pour l’ensemble des populations d’oïdium. La détection de souches résistantes à la métrafénone invite à associer ou à alterner les produits.
  • Rouille jaune
    Au stade épi 1 cm, on traite uniquement en cas de foyer actif. Au stade 1 nœud, il faut traiter dès les premières pustules dans la parcelle. Aucune difficulté particulière avec les triazoles les plus performants, et s’agissant de traitements préventifs.


    Les strobilurines, en association, restent recommandées
    contre la rouille brune. (© Terre-net Média)

  • Rouille brune
    L’intérêt des strobilurines en association n’est pas remis en cause. Dans le Sud, les associations de triazoles et de strobilurines restent recommandées à la sortie de la dernière feuille, et parfois aussi efficaces à demi-dose qu’à pleine dose en fonction du niveau d’activité intrinsèque de chaque matière active. Dans le Nord, la maladie est moins fréquente. En fonction de la pression du moment, les strobilurines pourront compléter spécifiquement le T2 ou le T3, à la dose recommandée de 50 à 75 g/ha.
  • Fusariose
    Avec une résistance aux strobilurines de Microdochium majus et M. nivale confirmée sur tout le territoire, l’utilisation de prothioconazole prend tout son sens du fait de son intérêt et de sa polyvalence d’action contre les principales espèces rencontrées sur les épis, Fusarium graminearum et Microdochium majus.

Une association prothioconazole (125 g) et tébuconazole (125 g), attendue pour 2010, affiche de bons résultats. Le Dmx 5561 (connu à l’étranger sous le nom de Swing Gold), attendu prochainement, montre une bonne activité sauf sur les espèces de Microdochium spp, désormais résistantes aux strobilurines. La mise en marché du Topsin 500 SC vient enrichir les possibilités d’intervention sur la fusariose des épis (F. graminearum) mais pas contre Microdochium. Nous conseillons cette solution pour les situations les plus à risque, compte tenu du surcoût qu’elle génère et de sa faible polyvalence.


Dépense fongicide optimale théorique sur blé en fonction de la pression parasitaire
attendue, elle-même dépendante de la sensibilité variétale, et sous 8 hypothèses
du prix du quintal (102 essais 2005 à 2009). (© Arvalis)

 

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