Une coop qui veut durer

Une coop qui veut durer

Sud Céréales, c’est une activité de collecte de 210 000 tonnes sur l’exercice 2008/2009, dont 130-140 000 t de blé dur et 50 000 t de riz, maïs, sorgho (8700 q actuellement commercialisés) et orge complétant la ronde. Le résultat net de l’exercice atteint 2,8 millions d’euros et le groupe « repasse la barre des 40 millions de fonds propres », explique Thierry Blanchard, président du conseil d’administration du Groupe.

La collecte reste la première activité du groupe avec en 2008/2009 un chiffre d’affaire de 75 millions d’euros (M€), devant l’activité loisir vert (23,65 M€) et l’activité semence (16,3 M€), pour un CA total de 115 M€ sur l’exercice, comme cela a été présenté lors de l’AG qui se déroulait à Nîmes le 16 décembre dernier.

Diagnostic développement durable

« L’agriculture durable est pour nous une réalité que nous travaillons depuis plus de 20 ans », poursuit le président. Mais l’entreprise prend aujourd’hui un nouveau virage en lançant début 2010 un diagnostic développement durable. « Nous devons être en ordre de marche pour accompagner nos adhérents. » Après Nouricia (11) et Maïsadour (40), Sud Céréales est donc le 3e groupe coopératif français à se lancer dans une telle entreprise.


Thierry Blanchard, président du conseil d’administration du Groupe Sud Céréales,
et Emmanuel Boy, directeur général, ont présenté à la presse le 10 décembre dernier,
en préambule de l’AG qui s’est déroulée le 16 décembre 2009 à Nîmes, le bilan
de l’exercice 2008/2009 du groupe ainsi que les décisions stratégiques durables prises
par le conseil d’administration ces dernières années et les investissements à venir. (© CZ)

Les démarches en cours de diagnostic développement durable, de bilan carbone ou de tri sélectif des déchets et l’équipement des toitures en panneaux photovoltaïques sont autant d’expressions de cette orientation.
L’adhésion à la Charte Développement Durable et la mise en place d’un process pour accompagner le développement des pays du sud constituent un autre maillon de cette démarche du Groupe.

Les salariés aussi

Sur le plan social, Sud Céréales a monté un partenariat avec la mission de Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (Gpec) pour travailler au développement d’emplois durables. « Nous cherchons, en appui avec la Ddte, à définir les emplois et les compétences de demain de manière à former nos salariés. La valeur humaine est au moins toute aussi importante que l’investissement dans le matériel, c’est pourquoi nous consacrons un budget à la formation sensiblement supérieur aux normes réglementaires. Enfin, côté sécurité, nous avons passé un accord avec la Msa pour accélérer l’installation d’un cadre de prévention des accidents du travail dans un certain nombre de nos sites » résume Emmanuel Boy, directeur général.

Le sorgho, culture d’avenir pour Sud Céréales

Le sorgho est pour le groupe la plante emblématique de cette orientation vers le développement durable. « Nous sommes présents dans la recherche sorgho, à travers Eurosorgho, leader européen en production et en obtention de semences, et partenaire d’Eurodur pour le blé dur car il est primordial aujourd’hui d’être attentif à la mise au point de variétés peu gourmandes en eau et en intrants en général », poursuit Thierry Blanchard (lire ici).

 

Sud Céréales en chiffre

• Chiffre d’affaires 2008/09 : 114,331 M€
• Collectes sur 5 départements français
• 226 salariés
• 4000 adhérents
• 72 000 ha de SAU
• 210 000 tonnes collectées en 2008/09
• 34 silos pour une capacité de 214 930 t, dont
27 140 t partenaires
• 2e collecteur français de blé dur et 1er collecteur de riz
• 1700 ha d’hybrides en multiplication, en partenariat avec Durance Hybrides
• Leader européen du sorgho
• Loisirs verts : 21 points de vente, en partenariat avec Gamm Vert et Alpesud (CA : 23,65 M€ en 08/09)

Sur le riz, la politique mise plus spécifiquement sur le développement de productions bio et la culture du riz Origin, développé avec Soufflet alimentaire.

 

Ce riz ‘Origin’ s’appuie sur un cahier des charges ‘zéro résidus’ et est destiné au baby-food. Par ailleurs, sur le riz (70 000 t de produits finis), une attention particulière est portée à l’absence de mycotoxines et à la diminution permanente du seuil de résidus phytosanitaires.

La technique n’est pas en reste avec, par exemple, la mesure annuelle des reliquats azotés dans chaque Bassin de Vie Economique ou encore la participation au réseau d’épidémio-surveillance.

La stratégie menée autour du blé dur résume également à elle seule l’orientation durable prise par le Groupe (lire ici).

Ainsi, « sans attendre l’échéance du contrat cadre liant notre Groupe avec Panzani, nous avons souhaité, dès les semis de blé dur 2009, faire évoluer le contrat blé dur dans l’intérêt des adhérents », conclut Thierry Blanchard.

 

A lire aussi :

Innovation - Le sorgho, une plante d’avenir multifonctions

 

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