![]() Frédéric Parthenay. (© Terre-net Média) |
« Je n’avais plus le temps de jalonner donc j’ai investi dans une barre de guidage simple, avec une précision de 20 cm, qui me sert essentiellement pour le désherbage et le déchaumage, confirme Frédéric Parthenay. L’idée était vraiment de gagner en temps et en efficacité. Ça devait être opérationnel rapidement. D’autant plus que je travaille en semis direct donc les plages d’intervention sont très restreintes. »
Agé de 56 ans et à la tête de 170 hectares irrigués à St-Amant-de-Bonnieure, Daniel voulait, lui, aller encore plus loin dans l’agriculture de précision donc il a tout de suite opté pour du matériel de haute précision. « Le premier facteur limitant de rendement sont les zones de réserves utiles du sol donc je voulais faire de la gestion intra-parcellaire avec cartographie », précise ce passionné de technique qui était déjà équipé de pulvérisateurs et d’épandeurs très performants.
Les balbutiements du début
![]() Daniel Renolleau. (© Terre-net Média) |
« On s’y fait vite mais il faut quand même s’entraîner, estime Frédéric. Heureusement que la première fois que je me suis servi du guidage, c’était dans des chaumes car ce n’est pas évident de suivre la ligne… Au début, on a tendance à se déporter un peu et à donner des coups de volant. Je pense qu’il faut à peu près une dizaine d’heures pour bien prendre en main le système. Après, ça va tout seul ! »
« Gain de temps et de précision »
Les deux agriculteurs sont d’ailleurs désormais convaincus par l’intérêt du guidage Gps. « C’est comme la climatisation dans la cabine, une fois qu’on y a goûté, on ne plus s’en passer, compare Daniel. Je pense en revanche qu’il faut y aller par étape. La barre de guidage est en effet simple d’utilisation, mais faire de la modulation de doses avec de la cartographie demande beaucoup plus de temps, de manipulations et de connaissances. Ça paraît idyllique quand le constructeur fait la démonstration, mais une fois devant l’ordi, quand on ajoute les bugs informatiques et le manque d’habitude, on rencontre des problèmes… Mais après, il y a un indéniable gain d’autonomie, de temps et de qualité de travail. On est forcément plus précis que quand on jalonne en comptant les interlignes. »
Même constat pour Frédéric. « Et on peut par exemple aussi travailler différemment le parcellaire. On gagne du temps en manœuvre car, comme on peut commencer au centre du champ, on peut par exemple faire deux petites pointes au lieu d’une grande donc on gagne en temps de manœuvre au champ », illustre-t-il. Et rien qu’en économie de carburant, de produits et de temps, il estime qu’il a déjà rentabilisé son investissement de 3.900 €. Il projette d’ailleurs déjà de se mettre prochainement à l’autoguidage : « C’est fatigant de suivre l’écran toute la journée et puis ça me permettrai de me concentrer encore plus sur les travaux ».
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