Des réserves utiles au plus bas dans certaines régions

Des réserves utiles au plus bas dans certaines régions. (© Terre-net Média)

Avec une moyenne nationale de 6°C, le mois de décembre a été marqué par une légère baisse des températures pour la saison. En début et en fin de mois, les températures ont été relativement clémentes sur l’ensemble du territoire. Au cours du mois, les régions du nord et de l’ouest ont subi une diminution des températures, de l’ordre d’un degré par rapport aux moyennes de saison. Cette chute des températures a surtout touché le nord-est (avec une moyenne mensuelle de 3°C). Ainsi, le 19 décembre, le thermomètre affichait jusqu’à -11°C dans les stations de la région (données Agreste).

Les vingt premiers jours du mois ont subi un épisode de déficit pluviométrique sur l’ensemble du territoire, exceptés sur le département du Pas-de-Calais (extrême nord) et la zone littorale de la région Provence Alpes Côte d’Azur. D’importantes précipitations ont été observées en fin de mois sur toute la France, hormis sur le quart sud-ouest. Ainsi, comparées aux normales saisonnières, on assiste à une augmentation de 35 % pour les précipitations, sur le mois de décembre.

Des moyennes pluviométriques inférieures aux normales saisonnières

Les épisodes pluviométriques de ces deux derniers mois n’ont pas suffi à faire remonter les niveaux des réserves utiles (RU) en eau dans les sols. On observe donc un déficit hydrique important au sein de ces réserves, anormal pour la saison. Avec des disparités selon les régions suite à l’inégale répartition des précipitations. D’après Agreste, l’état des réserves au 20 décembre était en effet critique, pour les régions du Languedoc, de l’Auvergne, pour une grande partie du Nord de la Bourgogne et pour les départements à l’est du Bassin parisien. Pour l’autre moitié du territoire français, ces niveaux étaient supérieurs aux moyennes de saison.

Les quatre derniers mois de l’année 2009 ont été marqués par des moyennes pluviométriques inférieures aux normales saisonnières. Ce phénomène a touché l’ensemble des régions, et plus particulièrement le Languedoc-Roussillon. Des excédents de précipitations pour cette même période ont été observés, essentiellement sur les régions littorales. Ainsi, l’ensemble de la façade atlantique jusqu’aux côtes de la Manche et les Bouches du Rhône ont subi d’importants épisodes pluvieux.